Non classé – Épode http://www.epode.fr blog pour rester en bonne santé Wed, 18 Aug 2021 04:13:37 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.8.8 http://www.epode.fr/wp-content/uploads/2021/11/cropped-logo-epode-2-32x32.png Non classé – Épode http://www.epode.fr 32 32 Comment les professionnels du secteur médical se forment-ils ? http://www.epode.fr/comment-les-professionnels-du-secteur-medical-se-forment-ils/ http://www.epode.fr/comment-les-professionnels-du-secteur-medical-se-forment-ils/#respond Wed, 18 Aug 2021 04:13:13 +0000 http://www.epode.fr/?p=445 Le secteur médical attire bon nombre d’étudiants. C’est un domaine où l’on ne connaît pas de chômage, surtout avec le contexte de la pandémie actuelle. On recense plusieurs métiers dans ce secteur et tous sont utiles pour le bien-être et la santé des patients. Voici les formations que suivent quelques-uns des professionnels dans ce secteur pour exercer leur métier.

Les formations médicales (médecine)

Pour devenir médecin, il faut suivre des études qui durent 9 années minimum dans une faculté de médecine. La première année est appelée PACES ou Première Année Commune aux Etudes de Santé. Il est accessible via un concours très sélectif dont 30 % des candidats seulement sont reçus. Pour la deuxième et troisième année, il y a les cours magistraux, les travaux pratiques et les stages. Après la troisième année, les étudiants obtiennent le DFGSM, Diplôme de Formation Générale en Sciences Médicales. Ce diplôme est l’équivalent d’une licence bac +3. La quatrième, cinquième et sixième année est en externat. L’étudiant passe en stage à mi-temps en hôpital et compte 25 gardes par an. Avec ces 4 années d’études, il ne reçoit encore qu’une faible rémunération. Pendant cette sixième année, il obtient le DFASM (Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales) qui est l’équivalent d’un master bac+5. Puis, il y a l’internat qui dure 3 ans pour ceux qui désirent continuer et devenir médecins généralistes.
Les étudiants qui veulent se spécialiser dans un domaine particulier doivent faire encore cinq ans de plus. L’étudiant passe la plupart de son temps en stage dans les hôpitaux tout en continuant de suivre des enseignements théoriques. Il peut, en fin d’études, rédiger une thèse de recherche qui débouche sur un DE ou Diplôme d’État ou sur un DES (Diplôme d’État Spécialisé de docteur en médecine). Enfin, les médecins déjà en activité se forment via les formations DPC pour approfondir leurs compétences.

Les formations paramédicales

Pour être infirmier, le cursus s’effectue après le bac et dure 3 ans. Il y a les cours en travaux dirigés et les travaux pratiques avec des notions en biologie, en pharmacologie, etc. et des stages. À la fin, on décroche un diplôme DE ou Diplôme d’Etat Infirmier.
Pour être kinésithérapeute, il faut compter une formation de 4 ans. Les formations se divisent en 2 cycles, dont le premier est consacré à l’ingénierie de la kinésithérapie et aux savoirs transversaux. Le second est axé au pré-emploi (approfondissement, préparation aux exercices).
Pour être orthophoniste, il faut suivre des études de 5 ans après le bac dans des centres spécialisés rattachés à la faculté de médecine. En fin d’études, on obtient le grade master et un certificat de capacité d’orthophoniste.
Pour être aide-soignante, il faut suivre une formation de 10 à 18 mois et effectuer plusieurs stages pour obtenir un DEAS ou Diplôme d’Etat d’Aide-soignante de niveau V. Ces formations permettent d’apprendre la bonne manière d’accompagner au quotidien les patients ainsi que les règles d’hygiène et de soins. Ces études sont accompagnées de stages qui s’effectuent dans diverses structures comme le service chirurgie, de psychiatrie, les résidences pour personne âgée, etc. A noter qu’il y a des évaluations tout au long de la formation et ce sont ces évaluations qui conditionnent l’obtention du diplôme.

]]>
http://www.epode.fr/comment-les-professionnels-du-secteur-medical-se-forment-ils/feed/ 0
Personnes à mobilité réduite, quid de l’accès à l’emploi ? http://www.epode.fr/personnes-a-mobilite-reduite-quid-de-lacces-a-lemploi/ http://www.epode.fr/personnes-a-mobilite-reduite-quid-de-lacces-a-lemploi/#respond Fri, 19 Jun 2020 18:28:54 +0000 http://www.epode.fr/?p=377 Depuis l’adoption des textes relatifs aux droits de l’homme, on parle beaucoup d’égalités de traitement et d’intégration. On clame haut et fort que tout le monde a les mêmes droits, et que la discrimination positive est privilégiée. Mais dans une société où même les personnes en pleine possession de leurs moyens physiques et intellectuels ont du mal à se trouver un travail, pour les personnes en situation de handicap, ces promesses relèvent de l’utopie. Même si des mesures ont été prises pour renforcer l’intégration des personnes à mobilité réduite dans le monde du travail, la réalisation reste un effort de grande haleine.

Des recruteurs mitigés

La loi oblige les entreprises à recruter un quota de travailleurs handicapés. Mais malgré ces mesures, le taux de chômage parmi les PMR n’a cessé d’augmenter. Ce taux est nettement supérieur à celui des personnes valides. Les recruteurs gardent des réserves quant au fait d’embaucher des personnes en situation de handicap, sans l’exprimer ouvertement. Malgré le fait que ces personnes aient suivi les mêmes études et le même cursus que des personnes valides, beaucoup de recruteurs restent bloqués sur leur handicap physique. Des raisons économiques, de manque de performance sont évoquées, à tort pour recaler des candidats.

Vers une « égalisation » incertaine

Les associations constituent des ponts intéressants pour obtenir un emploi. Ces associations ont plus de poids, et peuvent donc mettre plus de pression sur les employeurs pour que ceux-ci embauchent. Pour commencer, les stages, comme pour tout le monde, ne sont pas à dévaloriser. Ils permettent aux personnes à besoins spéciaux de prouver leur valeur, et aux personnes qui embauchent d’oublier le handicap, pour se focaliser sur les qualités professionnelles. Pour les entreprises qui embauchent, l’Etat offre des primes, afin d’inciter ceux qui hésitent à faire de même. Pour les personnes qui ne sont pas nées avec leur handicap, il est nécessaire de prendre des mesures d’accompagnement. Signer un contrat pour s’assurer que l’entreprise fasse les aménagements nécessaires pour permettre à l’accidenté de se réintégrer à son travail. Les travailleurs en situation de handicap qui sont dans le circuit portent sur eux la réputation de toutes les personnes à mobilité réduites, car il y a beaucoup d’à priori à faire tomber.

]]>
http://www.epode.fr/personnes-a-mobilite-reduite-quid-de-lacces-a-lemploi/feed/ 0